Ces sept officiers ont été arrêtés à la frontière Gabon-Congo parce qu’ils ont tenté de franchir le sol congolais d’une manière illégale. D’après une source proche de la présidence congolaise, “ces infiltrés de la Gendarmerie gabonaise seraient rentrés en territoire congolais sans autorisation des autorités du Congo. Ils auraient prétexté avoir été invité à un mariage mais manque de peau, ils sont tombés sur les autorités congolaises, qui faisaient donc le contrôle le long de la trajectoire”, a informé notre source.
D’après nos sources, lorsque les 7 officiers Gabonais sont arrivés à Mbié un poste de contrôle congolais, ils ont foncé sans attendre le patron de la documentation qui devait répondre à leurs aspirations. Sans obtenir un laissez-passer émanant des autorités congolaises, ils ont fléchi le sol voisin avec trois véhicules de la Gendarmerie gabonaise et naturellement tous armés. Les 7 gendarmes ont progressé jusqu’à Mboundji, donc une localité congolaise où ils ont été arrêtés. Au moment où nous mettons sous presse, les 7 éléments de l’armée gabonaise ont été déféré à la prison d’ Owando, une ville du Congo.
Le comble dans toute cette affaire est qu’il y avait des contrôles tout le long de la route parce que le président Denis Sassou-Nguesso se rendait à Oyo une localité de son pays, proche de son voisin gabonais. C’est les plaques minéralogiques des véhicules gabonais qui ont attiré l’attention des services congolais et ils se sont posés de questions qui ont donné suite à l’arrestation des sept Gendarmes gabonais dont un Colonel.
Nous n’avons pas encore les informations fiables concernant la décision finale de leur incarcération mais tout de même, on sait que tout de suite la tension est montée d’un cran entre Brazzaville et Libreville. Aussi, il y avait déjà des antécédents entre les deux pays suite à la mort de Fidèle Andjoua le frère aîné de feu président Omar Bongo Ondimba. La délégation tenue par l’épouse du président Denis Sassou-Nguesso avait été refoulée à la frontière par les autorités gabonaises en même temps qu’Omar Denis Junior Bongo Ondimba, le demi-frère du président Ali Bongo. Le fils d’Edith Lucie Bongo avait donc rebroussé chemin et par conséquent, n’a pas pu assister aux obsèques de son oncle Fidèle Andjoua.
Brazzaville penserait qu’il s’agit d’un commando envoyé par le bord de mer pour déstabiliser son pouvoir afin de perpétrer un coup d’Etat contre Denis Sassou-Nguesso qui n’est pas en odeur de sainteté avec le président Ali Bongo à cause de l’héritage laissé par sa fille dont le président gabonais aurait mis le grappin au détriment de deux orphelins Omar Denis Junior Bongo et sa sœur Yassine Bongo Ondimba.
Pour le moment, les autorités gabonaises refusent de répondre à tous commentaires, l’affaire tente d’être étouffée dans l’œuf mais, sauf que les 7 Gendarmes sont déjà écroués à la prison d’Owando en attendant donc d’être déférés devant le Procureur de la République congolaise pour statuer sur leur sort.