En effet, l’accumulation de la dette de la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS) serait l’un des éléments déclencheurs de cette décision. Une accumulation de dette qui met à mal le fonctionnement de ces structures avec pour conséquence le manque d’instrument de première nécessité pour le personnel soignant (coton, alcool, seringue, décathlon…). À cela, il faut ajouter, selon les membres des organismes syndicaux, le mauvais management des hôpitaux publics et le manque subvention de l’Etat.
Aussi, les différents organismes syndicales (SYMEFOGA et SYNAS) énonce avoir pris cette décision après avoir avisé, par courrier, le ministre de tutelle depuis un mois sans suite. « La CNAMGS ne verserait pas la part due aux hôpitaux qui connaissent actuellement des graves difficultés de fonctionnement », énonce le Dr Mengue M’Asseko. Toutefois, les malades ne sont pas interdits de se rendre dans les hôpitaux du secteur public. Cependant, ils ne seront plus pris en charge en qualité d’assurés de la CNAMGS. « Au lieu de décréter la fermeture des hôpitaux, nous avons pris une première décision radicale. Ca va aller crescendo », instruit le président du SYMEFOGA.
D.A